Mise à jour le 26 avr. 2024
Bonjour Sébastien, vous êtes un ancien étudiant du master Information-Communication GECI.
Diplômé en 2020, vous travaillez aujourd'hui en tant que chargé de communication multimédia et digital au musée des Confluences de Lyon.
Quel a été votre parcours après le master ?
Il faut savoir que j’ai fait mon stage de L3 info-com au sein du musée des Confluences de Lyon pendant 4 mois.
Pendant mon stage de fin d'année de M2 au Ninkasi, le directeur du musée m'a contacté car la chargée de communication partait en congé maternité. Il avait besoin de la remplacer rapidement et a donc recherché des contacts dans la base de données des anciens stagiaires. Il m’a contacté et avec l’accord de Valérie Croissant, j’ai accepté la proposition et mis un terme à mon stage de M2.
Pourriez-vous nous décrire brièvement votre métier ainsi que vos missions ?
Je m’occupe de tout ce qui touche aux médias du musée : vidéos, photos, création de contenu, que ce soit pour des teasers d’exposition ou de la programmation. Pour cela, on fait appel à des prestataires mais je me charge de coordonner et d'expliquer les attentes. Avec les prestataires, mon travail consiste principalement à de la gestion de projet : gérer le budget, faire des retours, planifier des réunions de briefs.
Ma mission centrale est d’animer le musée et de fournir du contenu digital aux autres chargé.es de communication.
Je reste cependant transversal donc je peux aussi m’occuper du print quand ça concerne des supports de programmation. En fonction de la programmation du musée je dois créer du contenu en lien avec celle-ci (plan média, photo, vidéo...).
Je m’occupe aussi de la Newsletter du musée.
Quelles sont les missions que vous préférez et celles que vous appréciez le moins ?
Je crois que ce que je préfère ce sont les teasers d’exposition. À chaque fois, on se fait plaisir grâce au budget mais ce n'est pas une tâche que l'on effectue tous les jours. Cela dépend des expositions.
J’aime bien aussi créer du contenu pour la newsletter et notamment ce qui est lié aux coulisses. On peut faire découvrir des corps de métiers du musée qui ne sont pas toujours connus.
Je dirais que ce que j’aime le moins, c’est l’administratif juridique. Tout ce qui touche aux conventions de partenariat, contrats, .., c’est redondant mais on est obligé de le faire. Et encore plus, quand on est un établissement public car nous avons une obligation de transparence.
Qui sont vos interlocuteurs au quotidien ? Sur des occasions spécifiques ?
Au sein du service communication nous sommes 7. Il y a le directeur, quatre chargé.es de communication, un graphiste et une chargée d’édition.
Je suis en charge du multimédia et du digital. Une personne se charge de la direction artistique : charte graphique du musée, print et des partenariats médias. Une autre est chargée du web et des réseaux sociaux. Et enfin une personne est en charge de la fidélisation des publics et de la promotion. Ce poste est plus créatif car dans la promotion on applique ce qui est hors média donc cela demande de réfléchir sur des dispositifs installés dans la ville. La personne va aussi gérer l’offre du pass annuel du public en proposant des activités qui sortent de l’ordinaire.
En plus de mon équipe, je rencontre les prestataires (photographe, photograveur, graphiste, partenaires médias, ...).
Puis évidement, je collabore avec d’autres équipes du musée comme celle de la programmation ou encore d’exposition. En tant que chargé de communication, je dois vulgariser ce qui est crée par les autres services.
Quelle est votre journée type au poste que vous occupez ?
Je n’ai pas vraiment de journée type. C’est plutôt une semaine type.
Nous avons quelques réunions mais on essaie de ne pas trop en faire. Sur une journée, nous avons environ 1h de réunion maximum.
Il y a aussi du traitement de mails dans la gestion de projet. Cela consiste principalement à mettre en contact et faire du lien entre les prestataires et les personnes concernées.
Une partie de la journée est également consacrée à de la veille sur les réseaux sociaux. À la fois pour se tenir au courant de ce qui se passe dans notre musée mais aussi chez les autres.
Je passe beaucoup de temps sur la création de la newsletter en fin de mois. C’est à ce moment là que l'on met tout en page et que l'on envoie tout.
Pour en revenir aux prestataires, il y en a un qui est en charge de notre plan média. Donc il y a une grosse partie de mon travail qui consiste à lui faire des retours pour piloter des campagnes, sur le ciblage, pour lui fournir les assets (vidéo, photos, rédaction) nécessaires aux campagnes.
Il m’arrive également d’aller sur le terrain en ayant des rendez-vous avec des prestataires notamment des photographes.
Pouvez-vous nous indiquer à quelle tranche de salaire vous appartenez ?
Je suis à 1850€ net/mois soit 2500€ brut, ce qui représente environ 22 200€ net par an.
En quoi diriez-vous que votre formation en master GECI vous est utile aujourd’hui au poste que vous occupez ?
Le master m’a appris à travailler en groupe. Même si on côtoie du monde au quotidien, le travail collaboratif s’apprend et peut s’avérer difficile.
Chose très importante aussi, le master GECI, nous apprend à prendre du recul, analyser et réfléchir par nous-même. C’est indispensable quand on se retrouve à travailler sur un projet.
Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de ce master ?
J’en garde un bon souvenir. Il y avait une bonne cohésion de groupe dans la promotion. Les responsables ont des emplois du temps chargés mais restent très disponibles. De plus, ils nous accompagnent tout au long de l’année : je pense notamment à Valérie Croissant.
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux étudiant.es intéressé.es par ce parcours ?
Pour ceux qui hésitent je dirais qu’il ne faut pas avoir peur de ne pas y arriver. Les responsables du master sont très sympas et nous accompagnent tout au long des projets.
Il y a sûrement des étudiants qui se sentent perdus ou qui font le master et sans savoir quoi faire après. Je leur dirais de ne pas s’inquiéter. Nous avons tous été perdus à une période en ce qui concerne notre orientation. Mais une carrière ça se construit. On ne peut pas sortir des études et avoir tout de suite des responsabilités. Il faut prendre le temps de faire son chemin dans le monde professionnel et ne pas se précipiter.
Diplômé en 2020, vous travaillez aujourd'hui en tant que chargé de communication multimédia et digital au musée des Confluences de Lyon.
Quel a été votre parcours après le master ?
Il faut savoir que j’ai fait mon stage de L3 info-com au sein du musée des Confluences de Lyon pendant 4 mois.
Pendant mon stage de fin d'année de M2 au Ninkasi, le directeur du musée m'a contacté car la chargée de communication partait en congé maternité. Il avait besoin de la remplacer rapidement et a donc recherché des contacts dans la base de données des anciens stagiaires. Il m’a contacté et avec l’accord de Valérie Croissant, j’ai accepté la proposition et mis un terme à mon stage de M2.
Pourriez-vous nous décrire brièvement votre métier ainsi que vos missions ?
Je m’occupe de tout ce qui touche aux médias du musée : vidéos, photos, création de contenu, que ce soit pour des teasers d’exposition ou de la programmation. Pour cela, on fait appel à des prestataires mais je me charge de coordonner et d'expliquer les attentes. Avec les prestataires, mon travail consiste principalement à de la gestion de projet : gérer le budget, faire des retours, planifier des réunions de briefs.
Ma mission centrale est d’animer le musée et de fournir du contenu digital aux autres chargé.es de communication.
Je reste cependant transversal donc je peux aussi m’occuper du print quand ça concerne des supports de programmation. En fonction de la programmation du musée je dois créer du contenu en lien avec celle-ci (plan média, photo, vidéo...).
Je m’occupe aussi de la Newsletter du musée.
Quelles sont les missions que vous préférez et celles que vous appréciez le moins ?
Je crois que ce que je préfère ce sont les teasers d’exposition. À chaque fois, on se fait plaisir grâce au budget mais ce n'est pas une tâche que l'on effectue tous les jours. Cela dépend des expositions.
J’aime bien aussi créer du contenu pour la newsletter et notamment ce qui est lié aux coulisses. On peut faire découvrir des corps de métiers du musée qui ne sont pas toujours connus.
Je dirais que ce que j’aime le moins, c’est l’administratif juridique. Tout ce qui touche aux conventions de partenariat, contrats, .., c’est redondant mais on est obligé de le faire. Et encore plus, quand on est un établissement public car nous avons une obligation de transparence.
Qui sont vos interlocuteurs au quotidien ? Sur des occasions spécifiques ?
Au sein du service communication nous sommes 7. Il y a le directeur, quatre chargé.es de communication, un graphiste et une chargée d’édition.
Je suis en charge du multimédia et du digital. Une personne se charge de la direction artistique : charte graphique du musée, print et des partenariats médias. Une autre est chargée du web et des réseaux sociaux. Et enfin une personne est en charge de la fidélisation des publics et de la promotion. Ce poste est plus créatif car dans la promotion on applique ce qui est hors média donc cela demande de réfléchir sur des dispositifs installés dans la ville. La personne va aussi gérer l’offre du pass annuel du public en proposant des activités qui sortent de l’ordinaire.
En plus de mon équipe, je rencontre les prestataires (photographe, photograveur, graphiste, partenaires médias, ...).
Puis évidement, je collabore avec d’autres équipes du musée comme celle de la programmation ou encore d’exposition. En tant que chargé de communication, je dois vulgariser ce qui est crée par les autres services.
Quelle est votre journée type au poste que vous occupez ?
Je n’ai pas vraiment de journée type. C’est plutôt une semaine type.
Nous avons quelques réunions mais on essaie de ne pas trop en faire. Sur une journée, nous avons environ 1h de réunion maximum.
Il y a aussi du traitement de mails dans la gestion de projet. Cela consiste principalement à mettre en contact et faire du lien entre les prestataires et les personnes concernées.
Une partie de la journée est également consacrée à de la veille sur les réseaux sociaux. À la fois pour se tenir au courant de ce qui se passe dans notre musée mais aussi chez les autres.
Je passe beaucoup de temps sur la création de la newsletter en fin de mois. C’est à ce moment là que l'on met tout en page et que l'on envoie tout.
Pour en revenir aux prestataires, il y en a un qui est en charge de notre plan média. Donc il y a une grosse partie de mon travail qui consiste à lui faire des retours pour piloter des campagnes, sur le ciblage, pour lui fournir les assets (vidéo, photos, rédaction) nécessaires aux campagnes.
Il m’arrive également d’aller sur le terrain en ayant des rendez-vous avec des prestataires notamment des photographes.
Pouvez-vous nous indiquer à quelle tranche de salaire vous appartenez ?
Je suis à 1850€ net/mois soit 2500€ brut, ce qui représente environ 22 200€ net par an.
En quoi diriez-vous que votre formation en master GECI vous est utile aujourd’hui au poste que vous occupez ?
Le master m’a appris à travailler en groupe. Même si on côtoie du monde au quotidien, le travail collaboratif s’apprend et peut s’avérer difficile.
Chose très importante aussi, le master GECI, nous apprend à prendre du recul, analyser et réfléchir par nous-même. C’est indispensable quand on se retrouve à travailler sur un projet.
Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de ce master ?
J’en garde un bon souvenir. Il y avait une bonne cohésion de groupe dans la promotion. Les responsables ont des emplois du temps chargés mais restent très disponibles. De plus, ils nous accompagnent tout au long de l’année : je pense notamment à Valérie Croissant.
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux étudiant.es intéressé.es par ce parcours ?
Pour ceux qui hésitent je dirais qu’il ne faut pas avoir peur de ne pas y arriver. Les responsables du master sont très sympas et nous accompagnent tout au long des projets.
Il y a sûrement des étudiants qui se sentent perdus ou qui font le master et sans savoir quoi faire après. Je leur dirais de ne pas s’inquiéter. Nous avons tous été perdus à une période en ce qui concerne notre orientation. Mais une carrière ça se construit. On ne peut pas sortir des études et avoir tout de suite des responsabilités. Il faut prendre le temps de faire son chemin dans le monde professionnel et ne pas se précipiter.
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Master mention Information-Communication
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